mardi 19 mars 2013

Hervé Touboul | Derrida, lecteur de Marx

1/ L’œuvre de Derrida est récente, et nous n’avons pas encore sur elle un recul nécessaire à la lecture, recul qui permet de voir comment cette œuvre, en quelque sorte, et c’est là déjà rentrer quelque peu en elle, diffère d’elle-même.
2/ La deuxième raison est l’abondance de cette œuvre, elle semble relever quasiment d’un infini de titres, au vrai quasiment impossible à englober – mais n’est-ce pas aussi son jeu ? – d’un seul regard. Et ce que je dirai ne prétendra certainement pas aller à cet englobement.
3) Troisième raison, parce que cette œuvre est compliquée, et qu’il ne faut pas avec elle, trop céder sur la complication. Peut-être peut-on penser qu’elle est d’une écriture compliquée, inutilement compliquée – peut-être – et chacun a d’une certaine façon le droit d’en être juge, mais elle est compliquée d’abord parce quelle veut être rigoureuse

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