mardi 19 mars 2013

Colloque international La « Gramsci Renaissance » Regards croisés France-Italie sur la pensée d’Antonio Gramsci Paris, les 22 et 23 mars 2013


Le colloque est organisé par la Fondation Gabriel Péri, la Fondazione Istituto Gramsci de Rome et le Centre d’Histoire des Systèmes de Pensée Moderne (séminaire Marx au XXIème Siècle), en collaboration avec la Maison de l’Italie de la Cité universitaire.
Comité Scientifique : André Tosel, Giuseppe Vacca, Serge Wolikow, Jean Salem, Marco Di Maggio, Jean-Numa Ducange, Francesco Giasi.
Secrétariat scientifique : Maud Lambert.

L’entrée est libre dans la limite des places disponibles.
Contacts : fondation@gabrielperi.fr - marcodimaggio78@gmail.com

Programme

Première journée, vendredi 22 mars
Maison de l’Italie de la Cité universitaire, 7 A, boulevard Jourdan, Paris.

09h30 - Ouverture du colloque par Michel Maso, Directeur de la Fondation Gabriel Péri
09h45 - Séance présidée par Giuseppe Vacca, Professeur émérite d’université, Président de la Fondation Istituto Gramsci
  • Francesco Giasi (Fondation Istituto Gramsci), Les éditions de Gramsci en Italie
  • Giuseppe Cospito (Université de Pavie), Les nouvelles recherches sur Gramsci en Italie (2007-2012)
  • Leonardo Rapone (Université de la Tuscia, Viterbe), Études récentes sur la vie de Gramsci
10h45 - Pause café
11h15 - Séance présidée par André Tosel (Professeur émérite d’université)
  • Fabio Frosini (Université d’Urbino), Gramsci et le chiasme entre religion et philosophie
  • Domenico Losurdo (Université d’Urbino), Gramsci et la Russie soviétique
  • Jean-Numa Ducange (Université de Rouen, séminaire Marx au XXIe siècle), Gramsci et la notion de jacobinisme : forces et ambiguïtés d’une lecture singulière de la Révolution française
12h30 - Pause déjeuner
14h30 - Séance présidée par Silvio Pons (Université de Rome Tor Vergata, Directeur de la Fondation Istituto Gramsci)
  • Rino Caputo (Université de Rome Tor Vergata), L’influence de Gramsci dans les théories de la littérature
  • Marcello Massenzio (Université de Rome Tor Vergata), Gramsci et les études anthropologiques italiennes
  • Riccardo Ciavolella, (École des hautes études en Sciences sociales) Gramsci et l’anthropologie politique entre Bourdieu et Rancière
  • Pierre Musso (Université de Rennes II), L’actualité de la notion d’« américanisme »
16h00-16h45 - Discussion
16h45-17h00 Pause café
17h00 - La réception de Gramsci en France
Table ronde animée par Serge Wolikow (Professeur émérite d’université, responsable Histoire et Archives de la fondation Gabriel Péri),
avec Jacques Bidet (professeur émérite d’université, Directeur honoraire d’Actuel Marx), André Tosel et Giuseppe Vacca

18h30 Cocktail
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Deuxième journée, samedi 23 mars
Amphithéâtre Georges Lefebvre, Université Paris I Panthéon Sorbonne, 17, rue de la Sorbonne, Paris

09h30 - Séance présidée par Jean Salem (Université Sorbonne Paris I, Séminaire Marx au XXI siècle)
  • Marco Di Maggio (Université La Sapienza Rome, fondation Gabriel Péri), « Les malentendus de l’hégémonie », Gramsci dans le Parti communiste français
  • Francesca Izzo (Université l’Orientale de Naples), Althusser en Italie. Le double défi à Gramsci et à della Volpe
  • Peter D. Thomas (Brunel University, Londres), Gramsci et le dernier Althusser
10h45-11h00 Pause café
11h00 - Séance présidée par Serge Wolikow
  • André Tosel, Henri Lefebvre face à Gramsci ?
  • Panagiotis Sotiris (Université de l’Egée, Mytilène) Le dialogue continu de Poulantzas avec Gramsci
  • Razmig Keucheyan (Université Sorbonne Paris IV), Gramsci dans les cultural studies
12h15-13h30 - Discussion conclusive.

Hervé Touboul | Derrida, lecteur de Marx

1/ L’œuvre de Derrida est récente, et nous n’avons pas encore sur elle un recul nécessaire à la lecture, recul qui permet de voir comment cette œuvre, en quelque sorte, et c’est là déjà rentrer quelque peu en elle, diffère d’elle-même.
2/ La deuxième raison est l’abondance de cette œuvre, elle semble relever quasiment d’un infini de titres, au vrai quasiment impossible à englober – mais n’est-ce pas aussi son jeu ? – d’un seul regard. Et ce que je dirai ne prétendra certainement pas aller à cet englobement.
3) Troisième raison, parce que cette œuvre est compliquée, et qu’il ne faut pas avec elle, trop céder sur la complication. Peut-être peut-on penser qu’elle est d’une écriture compliquée, inutilement compliquée – peut-être – et chacun a d’une certaine façon le droit d’en être juge, mais elle est compliquée d’abord parce quelle veut être rigoureuse