vendredi 13 février 2009

« Quand le travail se précarise : quelles résistances collectives ? » par Sophie Béroud & Paul Bouffartigue


Depuis la fin des années 1970 la précarisation du travail et de l’emploi accompagne l’entrée dans une nouvelle phase de crise du capitalisme. Elle constitue l’un des ressorts et l’une des implications majeurs des transformations productives qui s’accomplissent au travers d’un transfert de richesses du travail vers le capital et des politiques néolibérales de « flexibilisation » du travail. Elle frappe de plein fouet les vieux pays industriels, dans lesquels s’étaient édifiés tout au long du 20e siècle, sous l’impulsion du mouvement syndical et ouvrier, toute une série de protections sociales et collectives. Elle touche également des pays du Sud plus récemment industrialisés et dans lesquels ces protections n’ont pas connu la même extension. Quand aux pays émergents, qui semblent parfois être les grands bénéficiaires de la globalisation économique, l’industrialisation y revêt souvent le même visage sauvage qui a été le sien dans l’Europe occidentale du 19e siècle. (Lire la suite)

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